Deux italiens et un américain parisiens : un piano et deux cuivres. Ce trio là ne manque pas d’air. C’est la rencontre de trois sons, de trois passions. Tantôt, le trombone chuchote à notre coeur “Des jours meilleurs”, tantôt le piano arrondit la géométrie du triangle “Adèle et le papillon”, toujours le trio crée de l’émotion et de l’harmonie “Behind the white door”. Si ces trois musiciens s’accordent si bien, c’est parce qu’ils savent s’écouter. Respectueux les uns des autres Giovanni Mirabassi, Flavio Boltro et Glenn Ferris apportent chacun légèreté et intensité. Les deux cuivres mettent de la couleur là ou le talent du pianiste donne le sentiment de flotter dans l’air. Il y est question d’équilibre, d’accords discrets, de mélancolie sans mièvrerie. De ce mariage à trois surgit l’évidence : la liberté est toujours synonyme de beauté.