Avec son nom arabe désignant les gens du voyage, Al Jawala brouille les pistes. Musicalement, le subtil dialogue entre les deux saxos a plus à voir avec les Balkans qu’avec les mélodies arabes ; il se développe sur les chaudes syncopes de deux percussions en osmose avec une basse faisant le pont entre grooves rythmiques et phrasés mélodiques. Au final, une belle énergie cuivrée mêlant l’âme des fanfares tsiganes et les mélodies balkaniques à une bonne bouffée de funk.