L’instrumentation originale de ce quartet est déjà une agréable surprise. D’autant plus qu’elle est au service d’un jazz généreux aux senteurs orientales, porteur d’images et d’émotions vraies. Didier Labbé marque un goût prononcé pour les métissages avec une préférence pour les musiques méditerranéennes. Le tout est magnifiquement maîtrisé. Le sens de la cadence et de l’ivresse nous emporte, les mélodies enivrantes aussi. Toute résistance est inutile. On touche au meilleur du “world-jazz”.