Un soleil cuivré, un chant enjoué, une derbouka dansante : c’est Fanfaraï, la fanfare raï qui tourne autour du jazz et des sons latino. La dizaine de musiciens réinterprète les musiques du Maghreb en les habillant de cuivres chauds comme la braise et de percussions énergiques.. Haut en couleur, étonnant mélange d’origines et d’expériences, l’orchestre composé de «nordistes» et de «sudistes» renoue avec la tradition des orchestres de rue qui animaient les événements importants dans le Maghreb du début du XXe siècle. Une machine à générer du lien, joyeuse et audacieuse.
la “folle parade”
Le principe n’est pas celui du carnaval mais plutôt celui d’une course cycliste : le public est invité à se répartir de chaque côté de la rue sur toute la longueur du circuit, et à rester à sa place pendant la parade, pour regarder passer et écouter les fanfares. Les 10 fanfares, disposées sur 10 points du parcours séparés de 130 mètres environ, (le circuit fait 1,3 km), débuteront toutes leur déambulation à 21h30, mettront 1h30 pour revenir à leurs points de départ respectifs ; elles finiront donc toutes à 23h. Elles auront chacune fait un tour complet et auront été vues par tout le monde de n’importe quel endroit du circuit.