“Dire, phraser, raconter, scander, slammer, rythmer, impulser, cracher, rapper, balancer les mots comme des notes, les phrases, les verbes et les sujets avec mon instrument à cordes vocales, parler du désir de dire, du désir de jouer et du désir d’en jouir. Convier des auteurs : Langston Hughes, Alain Gerber, Jean-Paul Sartre, Christian Gailly, Jean-Louis Comolli, Philippe Carles, Laurent de Wilde… Et me convier moi-même parce qu’à force de lire et de m’imprégner de l’ambiance jazz, le crayon est sorti de sa trousse, l’ordinateur de sa housse et frénétiquement je me suis mis à composer au galop sur le piano des lettres. J’ai ouvert les vannes pour raconter pourquoi le jazz me fascine. L’improvisation. Laurent de Wilde va accompagner les mots avec des sons, des rythmes, des pulsions, vibrations, des harmoniques, sonances et dissonances… Il aura son piano électro-acoustico, ses compos, quelques standards, son talent, son invention et la banane, je l’ai vu rire quand il joue, ça me va ! Cinq autres musiciens seront avec nous : une trompette qui couine, une batterie qui tape, un saxo qui hulule, une contrebasse qui ronronne, des platines qui tournent, un piano qui sonne… Gamblin jazze avec les mots de Wilde sextete avec les notes et le plaisir est obligatoire sinon… on rentre et on se couche !” Jacques Gamblin