Le quartet Azur avait marqué en 1994 les sens et les mémoires avec le magnifique “An indian’s week”. On croyait avoir entendu là la perfection, mais Henri Texier repart à l’aventure, nous entraîne dans son sillage et nous prouve qu’il est possible d’aller toujours plus loin, toujours plus haut et plus beau. Les mêmes compagnons de route, auxquels s’est joint le jeune saxophoniste prodige Sébastien Texier, jouent leur musique (chacun d’entre eux compose pour le groupe) dans une sorte de communion d’esprit et de langage. Le jazz y est toujours envisagé comme un espace de voyage, de rencontres universelles, de mélanges rythmiques. Ce nouveau répertoire évoque tour à tour l’Afrique ou la Méditerranée, la beauté, la liberté, l’essentiel en toute chose. On est bouleversé par autant de sensibilité et de profondeur. Un de nos gros coups de cœur.