C’est en s’expatriant vers New-York en 1995, où les clubs lui ouvrent leurs portes, que ce pianiste autodidacte a acquis une solide réputation de musicien cultivé, libre, passionné. Aujourd’hui largement reconnu, Jean-Michel Pilc gère énergie, rythmes, virtuosité au profit d’un répertoire, signé en majorité par lui-même, empreint de rigueur et d’émotion. L’improvisation, l’échange, la cohésion musicale, c’est en trio qu’il les vit le mieux, entouré de Thomas Bramerie, autre exilé new yorkais, et d’Ari Hoenig, un phénomène de la batterie rencontré en faisant le bœuf. Un trio bien excitant !