Loin des banals clichés de la musique africaine, LOKUA KANZA possède un style extrêmement personnel. Ce jeune zaïrois forme très tôt sa voix dans les chorales d’églises et au rythme de la rumba. Choriste de Manu DIBANGO, Ray LÉMA, SIXUN ou NOUGARO, il écrit ses propres œuvres et apparaît seul sur scène pour la première fois à l’Olympia en première
partie d’Angélique KIDJO. Sur des accords souvent minimaux, il distille une musique intime, pudique et sensible. C’est comme si, au travers d’une voix fluide et délicate accompagnée
seulement d’une guitare acoustique et sobre, nous participions à un voyage dans les rêves d’un jeune africain. Quelques superbes envolées “a capella”, un jeu de percussion efficace et discret, de belles mélodies ethno-bop. Une ambiance feutrée et émouvante.