Malcolm Braff explore tous les domaines. Il plonge dans les volcans de la musique africaine, se repose ensuite dans les hammams de la musique indienne avec Eric Truffaz, puis passe à un hommage à Ligeti pour orchestre de chambre. Il aime le bruit et le répit, encastre des désirs contraires ; dans la même phrase de musique improvisée, l’odeur du calme précède toujours chez lui la nécessité de la dévastation. Le trio est électrique : Malcolm parcourt le Fender Rhodes, le
Hammond, Patrice Moret est un carrefour entre Ron Carter & Charlie Haden. Erbetta s’installe dans le binaire. Le violent amour du jazz comme cantique.