Ces cinq frères et sœurs venus de Madagascar s’appuient sur les musiques de cérémonies rituelles de l’île Rouge pour chanter l’exil, la lutte, la nature. Au centre, il y a la guitare tout en accords ouverts. Autour, les voix soul de
Monika et Lala qui rivalisent de virtuosité dans les harmonies chatoyantes ou laissent place aux halètements rythmiques, aux rires et aux cris.
N’Java ne craint pas les influences extérieures. La guitare prend parfois des colorations flamenco ou blues, tandis qu’un léger beat hip-hop souligne les caresses funky de l’orgue Hammond.
Et c’est tout aussi superbe.