Sur l’autel de leur délire, dans leurs peaux de bêtes, derrière leurs lunettes d’aviateurs, ces joyeux barbares revisitent le rock de Led Zeppelin avec une féroce inventivité. En vrais virtuoses, ces faux sauvages recréent les solos de Jimmy Page et Robert Plant, sans guitares, à coups de batterie survoltée, de cuivres déchaînés et de rythmes endiablés. Même l’orgue de barbarie sonne furieusement rock. Et l’on se prend, avec eux, à battre des mains et taper rageusement des pieds. Comme Led Zeppelin en 1969, tout le public avec lui, entonnant “Stairway to heaven” !