On ne choisit pas impunément de constituer un trio à cordes quand on est musicien de jazz sans qu’immanquablement vienne planer sur la musique que l’on invente l’ombre de Django. Théo Ceccaldi était plus habitué jusqu’alors à arpenter les territoires peu balisés de l’improvisation libre la plus radicale qu’à se laisser griser par le lyrisme tzigane. Entre les attendus du jazz manouche et les embardées contrôlées vers des territoires plus contemporains, il trouve ici la bonne distance par rapport au génial guitariste, et démontre toute l’étendue de son savoir-faire et l’absolue liberté de son inspiration. Production: Brouhaha, Full Rhizome
Coproduction: L’Estran – Scène de la ville de Guidel, Scène Nationale d’Orléans, festival Jazz sous les pommiers
Avec le soutien de l’Adami, la Spedidam, le CNV, le conseil régional de Bretagne, Le Comptoir – Fontenay sous Bois.