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Chroniques

Cécile McLorin Salvant, enchanteresse

© Stéphane Barthod

En 2014, de nombreux festivaliers ont découvert pour la première fois Cécile McLorin Salvant, accompagnée du trio d’Aaron Diehl, et sont tombés sous le charme de cette voix unique. Quelques Grammy Awards après, elle nous revient, cette fois en duo avec le pianiste Sullivan Fortner.

On se laisse immédiatement prendre par la main avec Easy Come, Easy Go Blues. Avec un indéniable sens de la comédie, tout en subtilité, Cécile McLorin Salvant se met dans la peau des textes qu’elle interprète, que ce soit sur des standards ou sur ses propres chansons, nombreuses ce soir. Après nous avoir expliqué qu’habituellement, elle attendait au moins deux ou trois ans avant d’oser présenter ses compositions, elle nous a offert une toute nouvelle création – à peine un mois et demi –, Moon Sand, une très jolie ballade, sensible et touchante. Sur scène, la complicité avec Sullivan Fortner est évidente, et le pianiste, au jeu riche et plein d’esprit, se plaît à surprendre sa complice au gré de ses improvisations en solo. Il se fait à l’occasion chanteur sur un titre, où il fait preuve de belles qualités vocales. Les années passant, la chanteuse a gagné en simplicité sans rien perdre de son expressivité, et pour les non anglophones, les chansons en français permettent de mieux apprécier les mille nuances de son interprétation, portée par une impeccable diction. Après plusieurs titres personnels en anglais, elle revient en fin de soirée à la langue de Molière avec le très touchant et intense J’ai l’cafard suivi d’une reprise de Ma plus belle histoire d’amour, chanson de Barbara que peu d’artistes peuvent s’approprier ainsi de manière personnelle et avec autant de force.

© Stéphane Barthod

Pour le rappel, la chanteuse nous offre un titre léger et entraînant, valse rapide et joyeuse.

Stéphane Barthod.

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