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Chroniques

Les multiples facettes de Jacob Collier

Certains spectateurs l’avaient déjà suivi sur Internet, ils ont eu enfin mercredi l’occasion de le découvrir en live au théâtre de Coutances.

Jacob Collier, c’est d’abord une voix : large tessiture, très précise, un beau velours dans les graves… Non, en fait, Jacob Collier, c’est d’abord un musicien brillant, multi-instrumentiste : pianiste, guitariste, batteur, bassiste et j’en passe… Non, en fait, Jacob Collier… Bref, on pourrait continuer longtemps à lister ainsi les qualités du jeune homme : talent, oreille absolue, connaissance aiguë de l’harmonie, grande puissance de travail, etc. Il offre ce soir un spectacle riche à tous points de vue, se démultipliant sur scène comme sur le grand écran où des images vidéo de sa prestation sont mixées en direct. On est emporté par ce maelstrom de sons où l’on finit par ne plus savoir ce qui est enregistré, ce qui est joué en direct… Jacob Collier est une boule d’énergie, bondissant d’un instrument à l’autre, sautant sur le devant de la scène pour entraîner avec lui les spectateurs : on reconnaît au passage le puissant Don’t You Know qu’il avait également joué avec les Snarky Puppy, ou le funky Savior sur lequel il fait chanter les festivaliers. Mais au-delà de cette débauche d’énergie, c’est aussi un musicien sensible qui sait nous émouvoir sur des titres comme Hideway ou In The Real Early Morning qu’il interprète ici dans longue version, s’accompagnant seulement au piano.

On ne peut qu’être impressionné par cet artiste généreux, et l’on est très curieux de le suivre au cours des prochaines années : il nous réserve à coup sûr encore quelques belles surprises.

Textes et photos : © Stéphane Barthod

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