Une 23e édition fidèle à la tradition, présentant du swing à l’électro, des jazz, avec comme toujours des particularités et des évolutions.
Côté particularités, le Dimanche Swing (clin d’œil à l’été 1944), les deux prestations du nouveau résident Jazz sous les pommiers Louis Winsberg, la carte blanche au batteur américain Joey Baron (quatre concerts), les créations “Lobster Caravan” et “Olivier Louvel Project”, de nombreux concerts mettant en avant la voix ou le piano, et encore les projets double visage comme le concert acoustique puis électrique de Lucky Peterson, les deux lectures de Django Reinhardt par Romane ou la soirée piano solo “French Touche” avec Baptiste Trotignon et Antoine Hervé.
Côté évolutions, l’ouverture de l’abonnement passe par l’achat non plus de deux mais de trois billets au tarif plein, à la fois pour préserver un certain équilibre en permettant aux non-abonnés d’acheter des places sur tous les concerts et pour continuer à donner satisfaction aux vrais abonnés qui profiteront pleinement du réaménagement du Jazz-club et de la nouvelle salle (“La Scène qui ménage”) consacrée à un jazz acoustique.
Nous n’avons pas oublié l’été dernier et la crise violente que traverse le spectacle vivant. La question du statut des intermittents en est un point essentiel, mais pas le seul : une refonte générale de notre secteur paraît incontournable. Nous organiserons une table ronde pour rendre compte des propositions de la mission Latarjet et de celles du contre­protocole du comité de suivi de la réforme de l’intermittence. Nous voulons croire en l’avenir et espérons que les différents acteurs se mettront au travail ensemble, pour que compagnies, saisons ou festivals poursuivent leurs routes.