Musique de nulle part ou musique universelle ? Les frontières n’existent plus pour ce trio atypique er passionnant. Elle est américaine, ils sont iranien et algérien et se sont “trouvés” à Paris en 1994. Tout va très vite ensuite pour Ekova. Révélation à Bourges, le groupe récolte aujourd’hui les éloges de la critique et l’enthousiasme du public. Les mélodies distillées
par le luth, la guitare ou le violoncelle sont envoûtantes, les percussions dynamiques et chaleureuses et la voix ailée de la chanteuse, entre flamme et velours, nous parlent dans une langue irréelle de ce monde “parallèle” dont on les croirait tout droit venus. Même si l’on reconnaît ça et là des inflexions celtes ou berbères, ce langage là ne ressemble à rien d’autre : juste d’étranges mélopées dont la beauté et la simplicité fascinent et bouleversent.