Gregory Porter

Cet homme est comme un don du ciel, une voix, une présence, un swing que le jazz n’espérait plus. Comme une parfaite synthèse de ce que la musique black a pu engendrer de meilleur, celle qui coule dans les veines de ces gamins endimanchés qui se rendent à l’office (sa mère était pasteur), celle qui se joue tard dans les clubs à Bakersfield, celle que Nat King Cole, Marvin Gay, John Coltrane ou Stevie Wonder ont su propager de par le monde. De ses 1m90, les paumes ouvertes et tournées vers le public, le regard direct et le sourire sincère, le jazz accroché en bandoulière, il chante et chante si bien, avec un tel grain de voix, une telle chaleur que l’on se laisse immédiatement séduire par son répertoire éclectique, entre ballades romantiques, soul et gospel énergiques. A cappella ou merveilleusement bien soutenu par un quartet chevronné, Mr Porter nous épate et nous touche. Incontestablement THE VOICE 2012. So class !