Après “Andalousia”, présenté à JSLP en 2006, Jean-Marie Machado offre une magnifique rêverie intime à deux voix autour de mélodies composées par le pianiste ou d’arrangements de chansons de fado, petit miracle de délicatesse, de dépouillement dans l’expression et de lyrisme contenu. Dans un climat de dénuement et de fragilité, Dave Liebman trouve des couleurs instrumentales aux accents parfois rageurs en complète correspondance avec le pouvoir évocateur de chaque thème. Clé de cette réussite : la parfaite complémentarité des deux musiciens.