“Folie d’une nuit d’été”
Imaginez une fanfare prise de folie sous l’œil médusé de son technicien qui fait son possible (mais en vain) pour que ce fragile édifice musicalospectaculaire ne sombre pas dans un comique ridicule.
Une fanfare capable de se transformer en Harley Davidson et qui joue du Hendrix, une fanfare qui fait un défilé de mode, qui s’attaque à Bach, twiste le Boléro de Ravel et exécute de façon magistrale et débridée la danse du sabre de Khatchatourian. Une Fanfare qui joue aussi bien les Boys
band que l’orchestre pathétique de la fin du monde.