Ce couple de mimes navigue sans cesse entre improvisation, interaction avec les spectateurs et caricatures de scènes quotidiennes qui devien-
nent rapidement loufoques et incontrôlables. Tous deux de blanc vêtus, ils nous délivrent sur fond musical une version poétique, d’une drôlerie et
d’une finesse rare, de différentes étapes de la vie de couple, en plusieurs saynètes chorégraphiées au millimètre près. La rencontre du couple en plein «doux délire» romantique et tendre, la photo-souvenir en lutte contre les éléments qui se déchaînent, ou le match de tennis représentatif des divergences homme/femme (lui se rengorgeant de ses performances et elle toute hésitante devant une balle), autant de moments remarquables d’observation, de sens du geste et du burlesque, d’humour au second degré et de fantaisie, à la façon malicieuse d’un Jacques
Tati par exemple.