Laurent de Wilde s’est fait connaitre dès la fin des années quatre-vingt aux États-Unis et en Europe comme pianiste d’une grande dextérité, au jeu sobre et délicat, doté d’une très solide culture jazz et parfaitement à l’aise au sein de trios traditionnels (cf. le festival 1997). C’est un nouvel espace qu’il veut défricher maintenant, en utilisant la matière sonore actuelle que constitue l’électronique, en abandonnant le piano acoustique pour le Fender Rhodes, en combinant toutes les musiques qu’il aime, en démontrant que le jazz n’est pas figé et peut, entre passé, présent et futur, grandir, évoluer et s’épanouir. Une approche qui ressemble à une formidable aventure dont on accompagnerait les premiers pas et dans laquelle s’embarquent avec lui de jeunes musiciens audacieux et passionnés.