Skip to content
Chroniques

Bettye LaVette, bouleversante

Ce soir, pour le premier concert de la traditionnelle soirée blues, cinquante ans de carrière soul nous contemplent. Bettye LaVette, “The Great Lady of soul”, a en effet commencé à chanter dans les années soixante, aux côtés d’Otis Redding et de Ben E King. De mauvais choix de carrière associés à la malchance ne lui ont pas permis pendant longtemps d’obtenir la reconnaissance qu’elle méritait, et c’est seulement depuis quelques années que le vent a tourné pour elle.

bl-bettye-lavette01
Bettye LaVette

En l’écoutant sur scène ce soir, on a pourtant du mal à imaginer qu’il ait fallu tant de temps pour rencontrer le succès : une voix éraillée et rauque qui n’est pas sans évoquer Tina Turner, une sensibilité à fleur de peau, un groove imparable, une énergie et une vitalité étonnantes… Bettye LaVette sait également s’entourer de bons musiciens, entièrement au service des compositions et de la chanteuse. Immense interprète, elle se réapproprie totalement les titres qu’elle reprend au point qu’on ne reconnaît pas toujours l’original. L’émotion est palpable lorsqu’elle entame Isn’t it A Pity de George Harrison dans une version déchirante, dépouillée et intense.

Brett Lucas © Stéphane Barthod
Brett Lucas

Au cours de la soirée, on aura l’occasion d’entendre des morceaux qui couvrent sa carrière, de Souvenirs datant de 1972 à Unbelievable ou When I Was a Young Girl tirés de son dernier album. C’est a cappella, avec I do not want what I haven’t got de Sinead O’Connor, qu’elle termine le concert devant un public subjugué.

Texte et photos : Stéphane Barthod (le 04/05/2016)

ron_carter © stephane barthod

Ron Carter, impérial

Ron Carter nous a offert ici un concert très construit, élégant et plein d’esprit.
CHRONIQUE

Michel Portal : une musique vivante et explosive

Michel Portal, c’est une lueur particulière dans le regard, lueur de malice, d’attention, de curiosité tous azimut, de complicité, de tendresse…
CHRONIQUE

Airelle Besson trio et Clémence Colin : la musique en signes

Voilà déjà 3 ans que Airelle Besson nous fait le plaisir d’être la résidente de Jazz sous les Pommiers.
CHRONIQUE

Chris Potter, le retour

Le saxophoniste nous offre ce soir une musique incandescente, puissante et jouissive.
CHRONIQUE

Un dimanche à Coutances : fanfares et compagnie

Petit survol illustré du dimanche en fanfares !
CHRONIQUE

Louis Winsberg trio, une expérience unique

Le projet de Louis Winsberg "Temps Réel" porte bien son nom : il s’agit pour les trois musiciens de construire le concert en improvisant.
CHRONIQUE

Musique en liberté avec la PANfare

Comment proposer un concert joué par des personnes n’ayant jamais touché à un instrument de musique ?
CHRONIQUE

Melody Gardot et Philippe Powell : entre eux deux

Melody Gardot présente cet album comme "une danse entre deux personnes qui aiment et apprécient les mêmes choses (...)"
CHRONIQUE