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Chroniques

Céline Bonacina nous emmène en voyage avec le Megapulse orchestra

Soleil encore, mais cette fois en salle, avec le Megapulse Orchestra et la création de Céline Bonacina, qui nous invite dans son “monde chaloupé, coloré et ensoleillé”, au gré d’un voyage qui passera notamment par la Réunion et Madagascar.

Céline Bonacina Megapulse © Stéphane Barthod
Céline Bonacina Megapulse

On se souvient du Saxophone massive d’Andy Sheppard, il y a huit ans dans cette même salle Marcel Hélie, une pièce écrite pour 200 saxophones, jouée par des élèves des écoles de musique de la région et quelques invités dont… Céline Bonacina. C’est elle qui, aujourd’hui, porte un autre grand projet qui a demandé un an et demi de préparation, avec une soixantaine de musiciens amateurs de la Manche, de l’Orne, de la Sarthe, du Calvados, de la Mayenne et de l’Ille-et-Vilaine. Ensembles de cordes, de cuivres et de percussions sont au rendez-vous, ainsi que deux compagnons de route du trio de Céline : le batteur Harry Ratsimbazafy et le bassiste Olivier Carole. C’est d’ailleurs dans cette formule de trio, augmenté de trois chanteuses, que s’ouvre le concert, donnant le temps à tous les instrumentistes de s’installer. La compositrice nous offre pour cette création une musique lyrique et généreuse, tout à la fois mélodique et rythmée, magnifiée par les arrangements ample et coloristes de Didier Momo, qui par ailleurs dirige le Megapulse. Mouvements d’orchestre et improvisation s’enchaînent et s’entremêlent avec bonheur. Si le saxophone de prédilection de Céline Bonacina reste le baryton, dont elle tire des merveilles, sa prestation de cet après-midi au soprano donne envie de l’entendre plus souvent sur cet instrument. On a plaisir également à retrouver Airelle Besson, invitée à venir jouer sur Vu d’en haut, en toute complicité avec la saxophoniste.

 

Airelle Besson © Stéphane Barthod
Airelle Besson
Didier Momo © Stéohane Barthod
Didier Momo

Un projet ambitieux quand on connaît la complexité harmonique et rythmique des partitions, et un pari totalement réussi qui a plus que séduit les festivaliers. Encore un très beau rendez-vous sous les pommiers…

Texte et photos : Stéphane Barthod (le 02/05/2016)

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