Skip to content
Chroniques

Texier, père & fils : Henri

Après le fils, le père… Ami fidèle du festival – la réciproque est vraie –, Henri Texier nous revient cette année avec sa dernière formation, reprenant son “Hope quartet” (Sébastien Texier et François Corneloup aux saxophones, Louis Moutin à la batterie) augmenté du pianiste Armel Dupas et de Nguyên Lê à la guitare, très présent cette année au festival, pour notre plus grand plaisir.

Henri Texier © Stéphane Barthod
Henri Texier

La musique d’Henri Texier chante. Elle danse également, tout à la fois terrienne et aérienne, et elle nous raconte des histoires, des histoires d’hommes comme disait Léo Ferré… Animé d’une passion pour les amérindiens depuis l’enfance – on se rappelle l’album An indian’s week avec l’Azur quartet –, le contrebassiste évoque ici les “sky dancers” qui construisaient les gratte-ciel de New York, perchés sur leurs poutrelles à des hauteurs invraisemblables. On retrouve naturellement au long de la soirée le répertoire du dernier album, avec quelques changements cependant dans l’ordre des titres.

Sébastien Texier et François Corneloup © Stéphane Barthod
Sébastien Texier et François Corneloup

Le concert est introduit par un touchant duo contrebasse-saxophone, réunissant père et fils seuls sur scène et faisant une liaison naturelle avec la prestation du groupe de Sébastien. Le reste des titres est joué par le sextet au complet, hormis l’hommage à Paul Motian He was just shinning repris dans la formule du “Hope quartet”, ainsi que Hopi, interprété sans les saxophonistes et donnant l’occasion à Nguyên Lê de rappeler, si cela était nécessaire, qu’il sait fort bien swinguer également dans un contexte plus jazz. C’est avec un Comanche épique, à l’énergie très rock, que s’achève la soirée, avant que les musiciens reprennent pour le rappel le titre Paco Atao, absolument bouleversant.

Texte et photos : Stéphane Barthod (12/05/2016)

Pulcinella et Maria Mazzotta : fusion méditerranéenne

C’est à un voyage méditerranéen que les spectateurs étaient conviés sous le chapiteau du Magic Mirrors, en ce début du dimanche en fanfares.
CHRONIQUE

Bettye LaVette, bouleversante

Immense interprète, elle se réapproprie totalement les titres qu’elle reprend.
CHRONIQUE

Retour du blues, puissance trois

Après une parenthèse ces deux dernières années, c’est enfin le retour de la soirée blues de Jazz sous les pommiers.
CHRONIQUE

Yves Rousseau et Jean-Marc Larché à la cathédrale

cette nouvelle expérience à la cathédrale confirme l’intérêt du lieu pour certains répertoires.
CHRONIQUE
sf_jazz_collective © stephane barthod

La bossa de Tom Jobim revisitée par le SF Jazz Collective

Regroupant quelques-uns des meilleurs musiciens de la côte Ouest, le SF Jazz Collective est né en 2004.
CHRONIQUE

Création lumineuse d’Airelle Besson avec Youn Sun Nah

Airelle Besson réunit l’Orchestre Régional de Normandie, You Sun Nah et un trio jazz.
CHRONIQUE
trio_pensee_rotative © stephane barthod

Théo Girard : la musique en 3D

Le Magic Mirrors s’avère un lieu idéal pour cet orchestre circulaire.
CHRONIQUE

Scène découverte : trois sets gagnants !

Trois formations très différentes ont emporté l’adhésion du public.
CHRONIQUE